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 L’européisme, stade suprême du capitalisme

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4 participants
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Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 29/05/2007

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MessageSujet: L’européisme, stade suprême du capitalisme   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptyMar 29 Mai - 21:33:52

Le sujet est disponible sur le site Sinistrespectacle, sur ce lien :

http://sinistrespectacle.free.fr/L_europeisme_stade_supreme_du_capitalisme.htm


Dernière édition par le Mer 30 Mai - 3:38:33, édité 1 fois
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Slim.Shady

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MessageSujet: Un esprit de conquête   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptyMer 30 Mai - 0:25:21

L'Europe, c'est une domination toujours plus accrue des Etats à grosse fortune. L'Europe, c'est une volonté de centraliser l'argent autre qu'américain dans un deuxième continent dans le monde, au grand mal des pays moins développés d'avance.

Difficile de croire que les puissances européennes partageront les richesses équitablement sur tout le territoire.

Les délocalisations vers là ou la main d'oeuvre est moins chère emmènent les profits on ne sait trop ou au final, et souvent ces profits finissent une fois de plus dans la poche des patrons, et là la spirale infernale perdure.

Aucun interêt à l'Europe si elle ne profite pas à tous
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Le Gauchiste

Le Gauchiste


Nombre de messages : 98
Localisation : dans la Société du Spectacle
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MessageSujet: Re: L’européisme, stade suprême du capitalisme   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptyLun 2 Juil - 2:06:47

"Quand un peuple dit non, c'est oui" (Élisabeth Lévy)

Donc, comme c'était prévisible, les votes NON en France et aux Pays-Bas n'auront servi à rien...
Comme nous l'explique le journaleux Nicolas Gros-Verheyde dans le torchon catho et européiste Ouest France en date du 24/06/07 "environ 95% des articles de l'ex-Constitution pourraient se retrouver dans le nouveau traité européen". Et si, sur le fond, on aura le droit à la même saloperie, sur la forme, c'est encore pire! A la question "Est-ce vraiment alors un traité simplifié?", le journaleux précité répond: "Tout dépend de ce qu'on entend par 'simplifié'. S'il s'agit d'un traité simple à comprendre, c'est vraiment l'inverse."

Cette fois-ci, les bourgeoisies européennes ne prendrons sans doute pas de risques inutiles, et éviteront soigneusement d'organiser des référendums... En effet, comme en France le 29 Mai 2005, ces salauds de pauvres risqueraient de mal voter ! lol! lol! lol! lol!

A titre d'exemple, une dépêche Reuters (samedi 23 juin 2007, 09h37) constatait que "Le Royaume-Uni a lui aussi mené bataille pour réduire le périmètre du texte, condition sine qua non selon Londres pour pouvoir le faire ratifier par la Chambre des Communes et éviter ainsi de devoir organiser un référendum perdu d'avance."

Si c'est Reuters qui le dit...
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hot sauce




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MessageSujet: Re: L’européisme, stade suprême du capitalisme   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptyMar 3 Juil - 23:35:34

tiens ca me fait penser que quand Rapaces evoque le communautarisme lié au TCE qu'est repris dans le texte à savoir :
"Ce processus de régionalisation vise à détruire ce qui reste de l'unité de classe du prolétariat. La reconnaissance du citoyen libre de pensée et d'opinion va s'éclipser pour faire place au droit de l'individu reconnu strictement par son appartenance communautaire, ethnique ou religieuse. "

est ce qu on pourrait m indiquer le/les chapitres du TCE où il est question de ce communautarisme.

Merci Wink
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Le Gauchiste

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MessageSujet: Re: L’européisme, stade suprême du capitalisme   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptySam 7 Juil - 2:26:58

hot sauce a écrit:
tiens ca me fait penser que quand Rapaces evoque le communautarisme lié au TCE qu'est repris dans le texte à savoir :
"Ce processus de régionalisation vise à détruire ce qui reste de l'unité de classe du prolétariat. La reconnaissance du citoyen libre de pensée et d'opinion va s'éclipser pour faire place au droit de l'individu reconnu strictement par son appartenance communautaire, ethnique ou religieuse. "

est ce qu on pourrait m indiquer le/les chapitres du TCE où il est question de ce communautarisme.

Merci Wink

Tout d'abord, une ptite remarque: le morceau de Rapaces est de 2002, donc il traite plus de ce que contenaient les traités "européens" alors en vigueur que de ce qui s'annonçait dans la future constitution "européenne" (pas encore rédigée à cette date). Mais c'est sans importance, puisque le TCE est dans la droite ligne des traités de Maastricht, d'Amsterdam, etcaetera.

Pour ce qui est du TCE... les européistes ne sont pas suffisamment francs (et pas assez cons non plus... faut pas pousser!) pour évoquer ouvertement leur volonté d'accroître le communautarisme dans les pays de l'UE. Mais il y a des moyens détournés d'aborder la question: le régionalisme et la religion, par exemple. J'vais pas tout relever, ce serait trop long, mais voici un petit échantillon:
- dans le préambule: référence à l'héritage religieux de l'Europe
- dans le titre VI ("La vie démocratique (sic!) de l'Union") de la partie I: "Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises"...
- dans le titre II ("Libertés" (re-sic!!!!)) de la partie II: "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites."
- dans le titre IV ("Les institutions et organes de l'Union") de la partie I: les membres du Comité des régions ne sont liés par aucun mandat impératif, ils exercent leurs fonctions en pleine indépendance, dans l'intérêt général de l'Union (lire: dans l'intérêt particulier de la bourgeoisie).

...Et inutile d'ajouter que le pire est devant nous: par exemple, Merkel, Prodi, Kaczynski et quelques autres chefs d'Etat européistes considèrent que la référence à l'héritage religieux n'est pas assez explicite et que les traités "européens" à venir devraient mentionner clairement Dieu et le christianisme.

Il convient de préciser que, étant donné la structure de l'Union Européenne* et la place importante qu'y jouent les lobbies**, la dictature européiste doit aussi être jugée à l'aune des "arbitrages" qu'elle effectue quotidiennement (dans l'indifférence générale) et non pas uniquement au regard des nauséabonds traités dont elle accouche spectaculairement une fois toutes les quelques années.







* Citons: une bureaucratie digne de la Russie stalinienne, des pouvoirs gigantesques concentrés entre les mains de quelques commissaires "européens" qui ne sont pas élus, une BCE qui n'a de comptes à rendre à personne, etcaetera.

** Des centaines de lobbies ont pignon sur rue à Bruxelles. Un livre d'un certain Bernard Lecherbonnier est sorti il y a peu de temps sur le sujet (Les lobbies à l'assaut de l'Europe, Paris, Albin Michel, 2007).
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Le Gauchiste

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MessageSujet: In memoriam...   L’européisme, stade suprême du capitalisme EmptyMar 12 Fév - 4:04:15

Appel de Cochin



Jacques Chirac (1978)




Il est des heures graves dans l'histoire d'un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu'on lui cache.

L'Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s'épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu'on ne veut pas la faire.

Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l'inféodation de la France, on consent à l'idée de son abaissement.

En ce qui nous concerne nous devons dire NON.

En clair, de quoi s'agit-il ? Les faits sont simples, même si certains ont cru gagner à les obscurcir.

L'élection prochaine de l'Assemblée européenne au suffrage universel direct ne saurait intervenir sans que le peuple français soit directement éclairé sur la portée de son vote. Elle constituera un piège si les électeurs sont induits à croire qu'ils vont simplement entériner quelques principes généraux, d'ailleurs à peu près incontestés quant à la nécessité de l'organisation européenne, alors que les suffrages ainsi captés vont servir à légitimer tout ensemble les débordements futurs et les carences actuelles, au préjudice des intérêts nationaux.

1. Le gouvernement français soutient que les attributions de l'Assemblée resteront fixées par le traité de Rome et ne seront pas modifiées en conséquence du nouveau mode d'élection. Mais la plupart de nos partenaires énoncent l'opinion opposée presque comme allant de soi et aucune assurance n'a été obtenue à l'encontre de l'offensive ainsi annoncée, tranquillement, à l'avance. Or le président de la République reconnaissait, à juste raison, dans une conférence de presse récente, qu'une Europe fédérale ne manquerait pas d'être dominée par les intérêts américains. C'est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens. En d'autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l'encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d'outre-Atlantique.

Telle est bien la menace dont l'opinion publique doit être consciente. Cette menace n'est pas lointaine et théorique : elle est ouverte, certaine et proche. Comment nos gouvernants pourront-ils y résister demain s'ils n'ont pas été capables de la faire écarter dans les déclarations d'intention ?

2. L'approbation de la politique européenne du gouvernement supposerait que celle-ci fût clairement affirmée à l'égard des errements actuels de la Communauté économique européenne. Il est de fait que cette Communauté - en dehors d'une politique agricole commune, d'ailleurs menacée - tend à n'être, aujourd'hui, guère plus qu'une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. Dans la mesure où la politique économique propre au gouvernement français contribue pour sa part aux mêmes résultats, on ne saurait davantage lui obtenir l'approbation sous le couvert d'un vote relatif à l'Europe.

3. L'admission de l'Espagne et du Portugal dans la Communauté soulève, tant pour nos intérêts agricoles que pour le fonctionnement des institutions communes, de très sérieuses difficultés qui doivent être préalablement résolues, sous peine d'aggraver une situation déjà fort peu satisfaisante. Jusque-là, il serait d'une grande légèreté, pour en tirer quelque avantage politique plus ou moins illusoire, d'annoncer cette admission comme virtuellement acquise.

4. La politique européenne du gouvernement ne peut, en aucun cas, dispenser la France d'une politique étrangère qui lui soit propre. L'Europe ne peut servir à camoufler l'effacement d'une France qui n'aurait plus, sur le plan mondial, ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d'une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l'ordre international.

C'est pourquoi nous disons NON.
NON à la politique de la supranationalité.
NON à l'asservissement économique.
NON à l'effacement international de la France.

Favorables à l'organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d'autres, que se fasse l'Europe. Mais une Europe européenne, où la France conduise son destin de grande nation. Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd'hui pour s'effacer demain.

Puisqu'il s'agit de la France, de son indépendance et de l'avenir, puis qu'il s'agit de l'Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu'après tant de sacrifices, tant d'épreuves et tant d'exemples, notre génération ne signe pas, dans l'ignorance, le déclin de la patrie.

Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranger est à l'œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l'écoutez pas. C'est l'engourdissement qui précède la paix de la mort.

Mais comme toujours quand il s'agit de l'honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence.

Avec gravité et résolution, je vous appelle dans un grand rassemblement de l'espérance, à un nouveau combat, celui pour la France de toujours et l'Europe de demain.
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