50 nuances de jaunes
Pour l'instant nous sommes sur un nuage, pour l'instant Emmanuel Macron fait un sans faute.1
Pierre GATTAZ, président du MEDEF, 16 mai 2017
À la différence de ce qui s'est passé pour l'élaboration de la loi El Khomri par exemple, l'exécutif assume totalement le pilotage de la future réforme, on ne fait pas croire aux syndicats qu'il y a une sorte de négociation.2
La Tribune, 7 juillet 2017
Les partenaires sociaux ont été fermes sur leurs positions, mais ils ont joué le jeu avec sérieux [...] Après chaque étape de la négociation, les orientations du gouvernement ont été partagées avec les partenaires sociaux, la concertation se poursuit pendant l'été pour finaliser le projet [de réforme du Code du travail], qui sera présenté le 31 août, et les textes définitifs seront approuvés par le Conseil des ministres avant la fin de l'été [...] Je suis très heureux qu[e Muriel Pénicaud] soit à la manœuvre sur ce dossier. C'est une remarquable ministre, une très bonne connaisseuse de ses sujets, et j'ai le sentiment qu'elle est respectée par les organisations syndicales.3
Édouard PHILIPPE, Premier ministre, 4 août 2017
Si ça se passe mal, ce ne sera pas de notre faute.4
Jean-Claude MAILLY, Secrétaire général de Force Ouvrière, 23 août 2017
Nous attendons de la réforme sur [la formation professionnelle] que cela permette de fluidifier le marché du travail.5
Philippe LOUIS, président de la CFTC, 12 octobre 2017
Les dernières farces électorales en fRance ayant signé le naufrage corps et biens des deux principaux partis politiques (PS, LR), c'est à l'improbable équipage d'arrivistes millionnaires6 battant pavillon "raie publique en marche" qu'a échu la tâche d'appliquer de gré ou de force le programme économiquement voué à l'échec et écologiquement kamikaze de la bourgeoisie. Cette dernière se croit, de plus, autorisée – par l'entremise notamment de ses relais médiatiques, patronaux7 et politiques (à commencer par le (bientôt ex-)président lui-même8) – à nous cracher incessamment à la gueule sa haine de classe à l'état chimiquement pur.
Certes, le sommeil de vastes fractions du prolétariat explique partiellement la relative facilité avec laquelle le gouvernement MACRON-PHILIPPE a pu lancer ses premières contre-réformes néo-libérales ("loi Travail XXL", baisse des APL, hausse de la CSG, suppressions de postes dans le secteur public, "compte pénibilité" vidé de son contenu, diminution drastique des emplois aidés et simultanément... des impôts et taxes payés par les grandes fortunes9), liberticides (intégration de l'état d'urgence dans le droit commun), xénophobes (hausse du nombre d'étrangers expulsés10, allongement de la durée de détention en CRA11), etc.
Toutefois, la lucidité révolutionnaire a tout à perdre à détourner le regard de l'appui – de plus en plus visible – des syndicats et des partis de gauche (au sens large du terme) à l'actuel gouvernement... pourtant frappé de discrédit dès son intronisation12, et marqué du sceau du scandale permanent depuis lors13 ! Les représentations ouvrières d'obédiences (a)variées ne doivent leur survie14 qu'à leur capacité à s'opposer aussi souvent que nécessaire à la classe dont elles prétendent défendre les intérêts ou au nom de laquelle elles s'expriment. Ces diverses boutiques – rompues à l'utilisation d'un large panel de techniques de prévention et de répression des luttes du salariat – mijotent donc, à l'intention du prolétariat, des plats aux saveurs parfois différentes mais ayant tous in fine la même fonction objective : faire avaler en loucedé la pilule de la prédation capitaliste. Quant à nous – piètres cuisiniers mais révolutionnaires conséquents –, nous constatons que certains ingrédients nocifs reviennent avec constance dans toute recette efficace de neutralisation des résistances prolétariennes. Aussi, afin de vous éviter tout risque d'intoxication, nous livrons ici-même une liste peu ragoûtante de ces ingrédients, à compléter évidemment en fonction de vos propres expériences de la lutte de classe et de nos probables oublis :
Électoralisme : même s'ils ne s'en vantent plus guère (comme on les comprend !), les syndicats – CGT, CFDT, CFTC, etc. – ont majoritairement appelé à veauter pour le sociopathe cocaïné E. MACRON au deuxième tour du dernier hold-up présidentiel15, ceci en invoquant le prétexte usé jusqu'à la corde du "barrage à l'extrême-droite". Quant à J.-L. MÉLENCHON, leader de la France Insoumise (FI), dans une tentative grossière et désespérée de canalisation de la colère populaire vers l'impasse électorale, il a osé écrire : "Vous avez une bombe atomique entre les mains : vos bulletins de vote. Économisez vous des kilomètres de manif en votant France Insoumise."16
Attentisme : une fois élu avec la bénédiction des syndicats (Cf. point précédent), MACRON a eu les mains libres pour lancer tranquillement son projet de "loi Travaille !" bis. En effet, non seulement les syndicalauds n'ont pas appelé immédiatement à des journées de grèves & manifestations contre le programme mortifère du nouveau président, mais ils ont opportunément fait mine de croire qu'il y avait quelque chose à négocier durant l'été avec ce gouvernement – quand bien même, à cette période, il suffisait de jeter un coup d'oeil furtif dans la presse économique, généralement très bien renseignée, pour être convaincu du contraire17. Le 11 juillet 2017, Yves VEYRIER, porte-parole de FO, affirmait : "On ne peut pas être crédible dans la discussion avec un appel à la grève dès maintenant"18... En vertu de quoi Farce Ouvrière a donc décidé d'appeler à une première journée de grève et de manifestations le... 16 novembre 201719 ! Question de crédibilité, sans doute. Résolus à aider la bourgeoisie à gagner sa blietzkrieg antisociale, les syndicats se gardent bien évidemment de tout appel à la grève intempestif contre les prochaines crapuleries du gouvernement MACRON-PHILIPPE (visant les retraites, le contrat de travail...), pourtant annoncées dès le printemps dans les canaux médiatiques habituels du patronat20. Last but not least, dans la fonction publique, en acceptant, en bons partenaires sociaux, la farce des "concertations", les syndicats ont d'ores et déjà commencé à servir de caution de facto au plan gouvernemental orwelliennement baptisé "Action publique 2022" – qui se traduira très concrètement par la suppression de 120 000 postes.
Séparation, fractionnement, étalement des luttes : le calendrier des journées d'inaction syndicale depuis la rentrée est un modèle du genre21. Qu'on en juge : le 12 septembre, le 21 septembre et le 19 octobre, la CGT, Solidaires et la FSU appelaient à des journées de grève contre la loi Travail bis. Le 10 octobre, l'intégralité des syndicats de la fonction publique appellaient les fonctionnaires à faire grève concernant des revendications censément spécifiques. Le 28 septembre, ce sont les retraités qui étaient appelés à manifester pour leur pouvoir d'achat. Le 18 septembre, la CFDT et la CFTC appelaient les salariés du transport routier à des "actions" tandis que leurs homologues de la CGT et de FO les appelaient, eux, à faire grève à partir du 25 septembre. Le 13 octobre, ce sont les dockers et les métallos qui manifestaient. Enfin, le 19 octobre encore, suite au dépôt sans conviction d'un préavis de grève par la CGT à la SNCF – secteur stratégique s'il en est ! –, Sud-Rail a jugé l'appel "fourre-tout" et l'UNSA à accepté le principe d'une action commune... à la condition expresse qu'elle se fasse sous l'étendard de revendications corporatistes22. La prochaine blague syndicale est prévue pour le 16 novembre, et la chute est hélas raisonnablement prévisible...
Doubles discours & doubles casquettes : "faites ce que je dis, pas ce que je fais" est la devise éternelle des partis et des syndicats. Et ceux-ci se gardent bien d'étaler publiquement certaines accointances génantes, certaines doubles appartenances qui ne laisseraient subsister aucune illusion quant à leurs potentialités subversives. Ainsi, Stéphane LARDY, directeur de cabinet adjoint de la ministre du Travail Forcé Muriel PÉNICAUD est membre de FO et... du Parti Socialiste (tout comme Jean-Claude MAILLY !)23. Pierre FERRACCI, PDG qui – le monde bourgeois est petit – est à la fois un intime de MACRON et du dirigeant cégétiste Philippe MARTINEZ, est membre du PCF24 et très proche dela CGT. Ce dernier élément explique pourquoi c'est ADEXI ÉTOILE – filiale de SECAFI ALPHA (société n°1 en fRance pour le conseil aux CE et aux CHSCT) dirigée par P. FERRACCI – qui est systématiquement choisie pour conseiller le comité central d'entreprise de la SNCF, tenu par la CGT25. De plus, les parlementaires staliniens (PCF, FI...) qui prétendent combattre les politiques d'austérité à coups de discours enflammés dans l'hémicycle font preuve de schizophrénie politique. En effet, en Île-de-France26 et ailleurs27, les staliniens appliquent sans coup férir, à l'échelon local, ces mêmes politiques. Enfin, on rappellera à toutes fins utiles que MÉLENCHON a longtemps été proche d'Alexis TSIPRAS, politicard d'extrême-gauche et bourreau du prolétariat en Grèce.
Pacifisme : le pacifisme, cette plaie purulente sur le corps du mouvement ouvrier, gangrène totalement syndicats et partis. De manière on ne peut plus dialectique, ce pacifisme se change instantanément en son contraire dès lors que ces structures doivent assister à leur corps défendant aux actions de groupes ou individus ne partageant pas leurs convictions hippies tendance néo-bouddhiste. Chacun se souvient des tentatives d'agression des SO de la CGT et de FO contre le cortège de tête lors des manifs parisiennes de 2016. En septembre-octobre 2017, à Bordeaux et à Rennes, ces mêmes SO ont protégé des journaflics de la légitime fureur de certains manifestants28. En matière de pacifisme, la grande procession électoraliste organisée par France Insoumise dans la capitale le 23 septembre 2017 se voulait également exemplaire29. Alexis Corbière, porte-parole du FI, s'en vantait la veille de l'évènement en ces termes : « Nous nous sommes donné les moyens de protéger la marche via un service d'ordre militant qui va encadrer notre manifestation. Nous sommes en lien avec la préfecture [de Police, NDLR]. Nous n'avons rien à voir avec les violents et les casseurs. Il faut au contraire que, demain, on fasse la démonstration d'un grand mouvement pacifique, démocratique, républicain, social.30 » Logique renvoi d'ascenceur : la sinistre Préfecture de Police a ensuite pondu un communiqué dithyrambique félicitant FI pour le déroulement sans anicroche de sa promenade du samedi31.
Opportunisme : chez les partis ou réseaux se réclamant encore de la lutte des classes, celui-ci peut notamment prendre la forme d'un parasyndicalisme ou d'un altersyndicalisme, parfois naïf en apparence, mais généralement motivé par la volonté d'acquérir, de conserver ou d'étendre son pré carré syndical (postes de permanents, décharges horaires, etc.) qui à la CGT qui à Solidaires qui à FO, etc. Ainsi, quand le Front Social critique les directions syndicales, ce n'est que pour mieux sauver l'idéologie syndicale qui leur est sous-jacente32. Rappelons pourtant qu'en Mai 68, lors des grèves de 1995, de 2003, de 2006, les directions syndicales sont déjà allées (beaucoup) plus loin qu'elles le souhaitaient, puisqu'elles ont dû appeler à des journées de grèves rapprochées et, dans certains cas, à des grèves reconductibles. Mais ces mouvements où les bureaucraties syndicales, bien que « débordées «, restent les interlocutrices du gouvernement (donc de la bourgeoisie) n'ont jamais mené à des révolutions prolétariennes (ni en fRance ni dans aucun autre pays riche). Pour ce qui concerne la fRance : en 1968 (cas le plus » favorable «), les grévistes ont obtenu des augmentations de salaires ; en 1995 et en 2006, ils ont obtenu le retrait d'une loi (voire seulement d'une partie d'une loi) ; en 2003, ils n'ont rien obtenu du tout. Il n'y absolument aucune raison – bien au contraire – de croire que les syndicats iront plus » loin « lors des futurs grands mouvements de grève que dans les précédents. Et aussi » loin » qu'iront les bureaucraties syndicales, elles ne sortiront jamais – au mieux ! – des limites du trade-unionisme, elles n'abandonneront pas leur posture défensive de résistance à la classe dominante dans le cadre même du capitalisme (ce qui passe par aider les salariés à vendre leur force de travail à un meilleur prix, à obtenir des améliorations de leurs conditions d'exploitation...). Lutte Ouvrière, comme à son habitude, se borne tel un disque rayé à appeler les travailleurs à participer aux sempiternelles journées d'inaction, couvrant de son silence les directions syndicales – en particulier celle de la CGT, que les staliniens manqués33 de LO apprécient tout particulièrement34. Même s'il ne s'agit ni d'un parti ni d'un syndicat, permettons-nous ici, au détour d'une disgression, d'évoquer le cas du site d'information alternatif Paris Luttes Info qui, quand il ne relaye pas tels quels des communiqués des bureaucrates parisiens de la CGT35, publie moults textes à teneur pro-syndicale. Textes dans lesquels on peut notamment lire, entre autres inepties, que la CGT a été "surprenante dans sa réactivité"36 en 2017 ou que Solidaires seraient nos "copain-e-s"37... comme s'il pouvait exister entre ce syndicat – qui compte dans ses rangs bon nombres de transfuges de la CFDT... – et tous les autres autre chose qu'une éventuelle différence de degré et non pas de nature. Dès à présent, ce syndicat traîne de toute façon son lot de grosses casseroles, des adhérents Sud-étudiant-e-s qui, lors de grèves sur les campus, veautent contre le blocage de la fac en AG à ceux de SUD BHV qui, en complicité avec la CFE-CGC38, ont donné leur accord au travail du dimanche contre l'avis de la majorité des salariés39.
Confusionnisme / nationalisme : à entendre les omniprésentes références au peuple des leaders de FI, il y a de quoi trembler pour le prolétariat. À voir le succès du drapeau bleu blanc rouge – celui-là même dont Auguste BLANQUI disait, en février 1848, qu'il s'était "baigné vingt fois dans le sang des ouvriers"40 – dans les meetings FI ainsi qu'au défilé "insoumis" du 23 septembre 2017, il y a de quoi deviner à quelle sauce patriotarde et autoritaire les exploités seront mangés si la bourgeoisie française devait un jour se résoudre à confier le pouvoir à MÉLENCHON... ajoutez à cela le fait que le gourou de FI considère le faf Éric ZEMMOUR comme un "brillant intellectuel"41 et que la "radio insoumise", proche du mouvement du même nom, fait de la pub au non moins faf François ASSELINEAU42, et le doute n'est définitivement pas permis. Enfin, terminons par un rapide détour consacré à Lundi matin, média branchouille à la réputation subversive surfaite qui, à l'approche de la journée de grève du 12 septembre 2017, a relayé sur son site un appel du "roi des forains" M. CAMPION à "bloquer le pays"43... lequel M. CAMPION est notoirement proche du FN ! En fait de "blocage du pays", celles et ceux qui ont participé à la manifestation parisienne ce jour-là auront surtout eu la surprise d'entendre des leaders forains appeler au "calme" à plusieurs reprises, allant jusqu'à menacer les forains qu'ils reconnaîtraient prendre part à des actions violentes de les afficher nommément et publiquement... misère du name and shame ! À rebours de la ligne éditoriale confusionniste qui sied tant à Lundi matin, la conclusion s'impose d'elle-même : tout ce qui bouge n'est définitivement pas rouge.
Défaitisme : corrolaire des points précédents et dernier clou sur le cercueil de la combativité ouvrière, partis de gauche et syndicats s'acharnent désormais à répandre l'idée que même une grève d'ampleur nationale partiellement victorieuse – c'est-à-dire centrée sur des mots d'ordre purement défensifs – représente un objectif lointain voire chimérique44... curieuse attitude comparable à celle d'un footballeur qui, ayant marqué cinq buts contre son camp, trouverait quand même le moyen de blâmer l'arbitre pour la défaite de son équipe ! Car, au risque d'énoncer des truismes, il ressort des points susvisés que, bien loin d'être confortablement installés en tribunes à regarder la lutte des classes avec des jumelles, syndicalauds et militants de gauche45 y prennent part activement... pour mieux la saborder. À titre d'exemple, le père MÉLENCHON affectionne tout particulièrement cette fallacieuse pose d'observateur distant mais néanmoins déçu de la tournure que prennent les évènements. Le 29 octobre 2017, il déclarait ainsi : « [MACRON] est en état surcritique. Normalement, l'avalanche devrait avoir lieu, mais elle n'a pas lieu [...] C'est un moment étrange pour le pays [...] "Monsieur MACRON s'en est vanté, il l'a dit : "J'y suis arrivé en cinq mois"... Bon, il y est arrivé [...] pour l'instant, c'est [MACRON] qui a le point. »46. Ne disputant que des matchs arrangés, les tartuffes de gauche peuvent, il est vrai, se payer le luxe d'être bons perdants... ce n'est assurément pas le cas du prolétariat.
À la lueur de ces éléments, syndicats et partis – quels qu'ils soient – apparaissent comme des obstacles sur la voie qui mène à la société sans classe. Tant que leurs fantômes malveillants prendront la direction de nos grèves, aucune véritable victoire ne sera envisageable. Exclure les syndicats et les partis de nos luttes est donc une des conditions sine qua non de notre émancipation totale.
LES PARTIS POLITIQUES AGONISENT, ACHEVONS-LES !
JETONS LE BÉBÉ SYNDICAL AVEC L'EAU CROUPIE DU BAIN BOURGEOIS !
PROLÉTAIRES, DONNONS TORT À MAILLY & AUX BUREAUCRATES DU MONDE ENTIER :
REPRENONS L'INITIATIVE, ET FAISONS EN SORTE QUE "ÇA SE PASSE MAL" POUR LES BOURGEOIS !
Notes :
[1] Cf. http://www.cnewsmatin.fr/france/2017-05-16/gattaz-sur-un-nuage-apres-les-debuts-de-macron-755480
[2] Cf. http://www.latribune.fr/economie/france/reforme-du-code-du-travail-le-projet-de-loi-est-il-mal-cible-743156.html
[3] Cf. http://www.leparisien.fr/politique/edouard-philippe-je-ne-pensais-pas-que-la-situation-budgetaire-serait-aussi-mauvaise-04-08-2017-7174617.php ; dans le même genre, Édouard Fifi a aussi déclaré : "Les premières conversations que j'ai pu avoir avec les syndicats m'ont permis de constater que l'ouverture et la volonté de discuter étaient présentes et je m'en réjouis (source : http://www.latribune.fr/economie/presidentielle-2017/reforme-du-code-du-travail-philippe-poursuivra-avec-ouverture-et-determination-ses-consultations-avec-les-syndicats-725041.html)
[4] Cf. http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/23/reforme-du-code-du-travail-les-syndicats-vigilants-avant-la-derniere-phase-de-consultation_5175479_823448.html
[5] Cf. https://www.lesechos.fr/economie-france/social/030699343406-en-direct-macron-lance-les-nouvelles-reformes-sociales-2121672.php
[6] Cf. notamment https://www.challenges.fr/politique/danone-nouvelle-revelation-sur-la-remuneration-de-muriel-penicaud_497612,
https://www.marianne.net/politique/sncf-la-ministre-florence-parly-52000-euros-par-mois-pour-vous-faire-preferer-le-train et
https://www.marianne.net/politique/salaires-mirifiques-cumuls-etonnants-ce-monde-part-dont-sont-issus-nos-deputes
[7] Cf. notamment http://www.leparisien.fr/economie/apprentissage-les-propos-d-antoine-frerot-pdg-de-veolia-suscitent-la-polemique-30-08-2017-7223385.php
[8] Cf. notamment http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170911.OBS4477/je-ne-cederai-rien-aux-faineants-emmanuel-macron-ne-regrette-absolument-pas.html et
http://www.europe1.fr/politique/bordel-ce-qua-dit-emmanuel-macron-3455585,
ou encore cette déclaration de Christophe CASTANER, porte-parole du gouvernement : "On ouvre un certain nombre de chantiers. Chaque fois que vous ouvrez un chantier, vous prêtez le flanc à la critique. Dès qu'on touche à un avantage, à une niche fiscale, il y a toujours un chien qui aboie à l'intérieur." (Cf. http://lelab.europe1.fr/le-lapsus-de-castaner-qui-promet-que-les-francais-verront-des-2018-une-augmentation-de-leur-feuille-dimpots-3433775)
[9] Cf. https://www.marianne.net/economie/les-emplois-crees-par-la-fin-de-l-isf-couteront-4-fois-plus-cher-que-les-contrats-aides
[10] Cf. http://www.lepoint.fr/politique/immigration-emmanuel-macron-definit-une-ligne-ferme-pour-sa-future-loi-05-09-2017-2154778_20.php
[11] Cf. http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2017/09/28/une-loi-envisage-d-allonger-la-retention-des-etrangers-a-90-jours_5192575_1654200.html
[12] Lors du deuxième tour de la mascarade présidentielle, l'abstention a dépassé les 25% et le pourcentage de bulletins blancs et nuls a atteint 11,5%. Lors du deuxième tour des élections législatives, en juin 2017, l'abstention a dépassé les 57% et le pourcentage de bulletins blancs et nuls a frôlé 10%. L'abstention est, comme à chaque élection désormais, le "premier parti de fRance" dans les classes populaires. En outre, un sixième seulement (!) des électeurs de MACRON auraient veauté pour lui "pour son programme" : Cf. http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/quatre-chiffres-qui-montrent-que-l-election-d-emmanuel-macron-n-est-pas-si-ecrasante_2180067.html
[13] Cf. notamment http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2017/09/28/une-loi-envisage-d-allonger-la-retention-des-etrangers-a-90-jours_5192575_1654200.html,
https://www.marianne.net/politique/affaire-modem-un-ex-assistant-parlementaire-accuse-francois-bayrou-de-mentir,
https://www.marianne.net/politique/quand-une-deputee-lrem-organise-des-excursions-l-assemblee-nationale-facturees-119-euros,
http://www.20minutes.fr/societe/2137667-20170922-soupcons-favoritisme-pourquoi-muriel-penicaud-fini-affaire-business-france et
https://www.mediapart.fr/journal/france/311017/affaire-ferrand-mediapart-devoile-l-enquete-classee?onglet=full
[14] Survie toute provisoire puisque – sans même évoquer un hypothétique recours de la bourgeoisie hexagonale à un mode de gouvernement dictatorial pleinement assumé dans lequel la vaseline syndicale et partidaire serait superflue – ces structures ont lié leur sort à celui d'une classe sociale qui s'attaque à l'échelle planétaire aux conditions écologiques nécessaires, à terme, à la perpétuation de l'espèce humaine (Cf. notamment http://www.lemonde.fr/climat/article/2017/10/31/rechauffement-climatique-la-bataille-des-2-c-est-presque-perdue_5208255_1652612.html)
[15] Cf. notamment http://www.liberation.fr/france/2017/04/25/hormis-fo-les-syndicats-appellent-a-contrer-le-fn_1565055,
http://www.leparisien.fr/economie/philippe-martinez-la-cgt-demande-de-voter-contre-le-front-national-30-04-2017-6902889.php et
https://www.cfdt.fr/portail/presse/communiques-de-presse/elections-presidentielles-la-cfdt-appelle-a-battre-le-front-national-srv1_420412
[16] Cf. le compte Twitter de J.-L. MÉLENCHON
[17] Cf. La Tribune, 7 juillet 2017 : "À la différence de ce qui s'est passé pour l'élaboration de la loi El Khomri par exemple, l'exécutif assume totalement le pilotage de la future réforme, on ne fait pas croire aux syndicats qu'il y a une sorte de négociation." (source : http://www.latribune.fr/economie/france/reforme-du-code-du-travail-le-projet-de-loi-est-il-mal-cible-743156.html)
[18] Cf. http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/11/pourquoi-jean-luc-melenchon-et-les-syndicats-ne-sont-pas-sur-la_a_23025300/
[19] Durant ce trou noir (ou jaune ?) de quatre mois, le boss de Force Ouvrière, J.-C. MAILLY, avait du temporiser à plusieurs reprises, se foutant au passage – tel un keupon tendance no future – tout à fait ouvertement de la gueule de ses troupes. Ainsi, le 31 août 2017, il déclarait : "C'est toujours arrivé dans l'histoire de FO, il y a des grognards fidèles et des grognons râleurs ; bon ben, il y en a qui font partie toujours des grognons râleurs, c'est leur droit d'exister." (Cf. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/08/31/97002-20170831FILWWW00202-mailly-se-moque-des-grognons-raleurs-de-fo-qui-manifesteront-le-12.php), puis un mois plus tard : "Je n'ai pas du tout l'intention de démissionner [...] maintenant, la situation économique et sociale fait que les militants et les militantes de FO considèrent que la situation est sérieuse. Ca veut dire qu'ils considèrent qu'il faut un peu monter le ton, c'est ce que je ferai dans les semaines à venir." (Cf. http://www.lefigaro.fr/social/2017/09/30/20011-20170930ARTFIG00070-tensions-chez-fo-mailly-promet-qu-il-va-hausser-le-ton.php )
[20] "Outre une "refondation" de l'apprentissage", une vaste réforme des retraites sera engagée en 2018. On sait qu'Emmanuel Macron veut unifier tous les régimes et instaurer un système de retraite par points. À cet égard, Edouard Philippe a précisé que le compte pénibilité ne serait pas supprimé, mais qu'il serait simplifié. Une fois encore, un comité d'experts va être chargé de "plancher" sur la question. On le voit donc, le programme est vaste. Et il contient potentiellement plusieurs "bombes" sociales une fois que l'on en saura plus quand les débats auront avancé. Mais, pour ce faire, il faudra certainement attendre le lendemain des élections législatives. Ce n'est bien entendu pas maintenant que le gouvernement va annoncer qu'il compte aussi réformer le contrat de travail...Cf. http://www.latribune.fr/economie/france/le-gouvernement-presente-une-epaisse-feuille-de-route-sociale-732531.html)
[21] "La CGT, la CFE-CGC et Solidaires ont récemment appelé, chacune de leur côté, à un « mouvement unitaire » contre les réformes sociales d'Emmanuel Macron. Ces appels n'ont pas eu de suite, pour le moment." (Source : http://www.lefigaro.fr/social/2017/09/30/20011-20170930ARTFIG00070-tensions-chez-fo-mailly-promet-qu-il-va-hausser-le-ton.php)
[22] "La CGT, premier syndicat de cheminots, a déposé un préavis de grève pour le 19 octobre, troisième journée contre les ordonnances réformant le code du travail, mais sans parvenir à entraîner les autres syndicats de la SNCF. Les autres syndicats ne suivent pas. L'Unsa et la CFDT, respectivement deuxième et quatrième syndicats, ont décidé de ne pas suivre cet appel à la grève, tandis que SUD-rail, troisième, refuse de "s'engager à l'aveuglette", et ne prendra officiellement position que vendredi, le jugeant un peu trop "fourre-tout". L'Unsa se dit prête, pour sa part, à "discuter" d'une démarche commune ultérieure à condition de recentrer les revendications sur les problématiques propres au groupe public ferroviaire." (Source : http://www.europe1.fr/societe/sncf-la-cgt-cheminots-isolee-dans-son-appel-a-la-greve-le-19-3461552)
[23] Cf. http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN18K1UH/le-gouvernement-parait-miser-sur-l-isolement-de-la-cgt.html Ceci constitue sans doute une des clés permettant de comprendre l'indulgence extrême (restons polis) de MAILLY à l'égard de l'actuelle cheffe du STO : "Muriel Pénicaud fait le job [...] elle connaît ses dossiers. On ne lui raconte pas n'importe quoi." (Source : http://www.rtl.fr/actu/politique/muriel-penicaud-fait-le-job-declare-jean-claude-mailly-7790214641) ; Cf. aussi : "«S'il y avait une mise en examen de Muriel Pénicaud, elle devrait quitter le gouvernement», a répété le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner cette semaine [...] L'affaire Business France viendra-t-elle se greffer sur les débats parlementaires? Des appels à la démission seront-ils lancés des les rangs de l'opposition, notamment de la part des députés de la France Insoumise opposés au «coup de force social» du gouvernement? Des slogans de la mobilisation du mercredi 12 juillet contre la réforme s'en feront-ils l'écho? En tout cas, il est peu probable que les syndicats, notamment FO et la CFDT, leur emboîtent le pas sur ce terrain. L'expertise de la ministre dans ses dossiers a été saluée par ces derniers depuis sa nomination en mai. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a une «appréciation très positive» de Muriel Pénicaud, indiquait-il sur RMC/BFMTV. «Franchement, c'est une femme que j'apprécie parce qu'elle a une vision, elle pense qu'il faut articuler le développement économique avec la justice sociale. Elle croit profondément au dialogue social», ajoutait-il. » J'aime autant qu'elle reste, affirme Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière dans les colonnes du Monde. Elle connaît les dossiers et est franche du collier. On sait toujours ce qu'on perd, jamais ce qu'on gagne.»" (source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/07/09/20002-20170709ARTFIG00098-affaire-business-france-les-syndicats-ne-se-rejouissent-pas-de-voir-muriel-penicaud-affaiblie.php)
[24] Cf. Roger LENGLET et Jean-Luc TOULY, Syndicats : corruption, dérives, trahisons, p. 132 à 136 ; Cf. aussi l'article suivant : http://www.capital.fr/entreprises-marches/les-petits-secrets-de-philippe-martinez-le-nouveau-patron-de-la-cgt-1037391. L'appartenance de P. FERRACCI au PCF explique pourquoi le blog de la fédération de Corse du Sud du parti stalinien fait une publicité régulière à ce grand patron : Cf. http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/post/06/02/2010/Entretien-avec-Pierre-Ferracci-%3A-president-du-groupe-Alpha,
http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/post/20/02/2010/FRANCE/ALLEMAGNE et
http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/post/03/12/2013/Pierre-Ferracci-%3A-Une-crise-du-type-1968-est-possible
[25] De surcroît, il est loisible de noter que le PARIS FC - club de foot dont P. FERRACCI est le président - est connu pour compter parmi ses fans un bon paquet de hools d'extrême-droite (y compris quelques anciens du Kop Boulogne, interdits de Parc des Princes au moment où la direction du PSG a choisi de faire le ménage dans ses tribunes)
[26] Cf. notamment http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-agents-municipaux-en-greve-ville-au-ralenti-06-12-2016-6422211.php,
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-la-greve-se-poursuit-au-centre-technique-16-02-2017-6686586.php,
http://www.leparisien.fr/montreuil-93100/montreuil-300-agents-en-colere-envahissent-la-mairie-14-09-2015-5091307.php,
http://www.leparisien.fr/montreuil-93100/montreuil-les-agents-d-accueil-lancent-un-preavis-de-greve-04-09-2017-7235376.php et
http://www.leparisien.fr/montigny-les-cormeilles-95370/montigny-les-cormeilles-les-agents-territoriaux-en-greve-ce-lundi-01-05-2016-5758071.php
[27] « Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon
Monsieur Mélenchon, Président de l'Assemblée des députés Insoumis, Nous, animateurs de l'accueil de loisirs de Fleury à Thouars 79100 dans les Deux-Sèvres, faisons appel à vous car nous estimons nos droits communs bafoués. Nous avons été contraints de signer le Contrat d'Engagment Educatif où le contenu des C.E.E a été déterminé le 30 Juin 2017 par le Conseil Municipal et nous a seulement été communiqué le 8 Juillet 2017, soit deux jours avant notre prise de fonction. En d'autres termes nous avions le choix entre signer un contrat précaire ou faire augmenter le nombre de chômeurs.
Lors de cette réunion de préparation, l'adjoint au Maire, Monsieur Philippe Cochard et surtout représentant de la France Insoumise aux élections législatives, a demandé aux animateurs s'opposant à ce contrat de, je cite : "partir". Ainsi, Monsieur Philippe Cochard déroge à l'un des principes fondamentaux de votre parti qui est le respect de l'avenir en commun.
Après avoir eu deux rendez-vous avec Monsieur le Maire Patrice Pineau et Monsieur Philippe Cochard pour leur faire part de notre mécontentement concernant la limitation à 80 jours maximum de travail par an et sur nos salaires inférieurs aux SMIC (alors que nous travaillons 48h par semaine), leur seul argument a été "estimez vous heureux de ne pas être payés le minimum légal soit 21.27€ la journée".
En tant qu'étudiants et travailleurs comment subvenir à nos besoins vitaux? Comment un représentant de la France Insoumise peut-il précariser une population déjà modeste? Selon Monsieur le Maire Patrice Pineau et Monsieur Philippe Cochard ce contrat est considéré comme une "première expérience", ne nous considérant donc pas comme des professionnels de l'animation. Pourquoi encore passer le BAFA si avec de tels salaires on ne peut même pas le rembourser? Et si on ne considère pas l'animation comme un vrai métier? Dès lors, notre municipalité de gauche et France Insoumise pour notre adjoint au maire, sous-estime l'éducation populaire alors que c'est une valeur défendue depuis les années 1930. Nous avons beau demander la révision de nos salaires et le retour aux CDD pour ne pas être exploités et limités dans notre travail aucune solution n'est proposée. Nous sommes actuellement en grève et nos revendications restent sans solution. Ce que nous constatons, c'est que nous sommes face à un paradoxe flagrant, Pôle Emploi demande à une bonne partie des chômeurs de passer le BAFA, mais on estime qu'être animateur n'est pas un vrai métier et on nous oblige à travailler maximum 80 jours par an à cause du CEE, donc les 285 autres jours de l'année nous sommes contraints de demander le chômage.
Nous sommes affligés qu'un membre de France Insoumise nous néglige et néglige l'ensemble du corps d'animation. Nous espérons que nos revendications soient entendues et attendons une réponse de votre part. Veuillez agréez s'il vous plait, Monsieur Mélenchon, notre profonde considération.
Les animateurs en contrat CEE, actuellement en grève, de l'accueil de loisirs de Fleury à Thouars »
(source : https://www.facebook.com/anais.pointecouteau/posts/10213461598595626)
[28] « Vers 12 h 45, une quarantaine de jeunes cagoulés se réclamant de l'ultra gauche, ont tenté de molester des journalistes présents, photographes et cameraman, qui ont été vigoureusement défendus par le service d'ordre de la CGT. La fin de la manifestation s'est déroulée sans heurts, sous l'œil de force de l'ordre bien présentes. » (Source :http://www.sudouest.fr/2017/09/21/bordeaux-des-milliers-de-personnes-manifestent-contre-la-reforme-du-code-du-travail-3795752-2780.php et https://twitter.com/Bleu_Gironde/status/910820874282061824/video/1)
[29] Cf. Auguste BLANQUI, toast de Londres : "En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra. Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d'arbres de la liberté, par des phrases sonores d'avocat, il y aura de l'eau bénite d'abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours" (source : https://www.marxists.org/francais/blanqui/1851/blanqui_toast_londres.htm)
[30] Cf. http://www.lefigaro.fr/politique/2017/09/22/01002-20170922ARTFIG00317-la-manifestation-de-la-france-insoumise-a-risques-et-sous-haute-surveillance.php,
http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/24/des-black-blocs-en-tete-de-cortege-des-insoumis-ca-fout-en-lair-nos-manifestations_a_23220894/,
http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/23/les-images-des-tensions-entre-militants-insoumis-et-black-blocs-avant-le-discours-de-jean-luc-melenchon_a_23220482/
[31] Cf. Lien vers le communiqué
[32] La "rencontre nationale du Front Social", le 10 juin 2017, à la Bourse du Travail de Paris, était très révélatrice à ce sujet. En effet, certains intervenants ont pu, sans susciter de tollé, déclarer qu'"on ne peut rien faire sans" les directions syndicales ou, à propos de la situation actuelle, que "c'est la base qui est responsable". Nul ne sera surpris non plus d'apprendre que cette rencontre a été émaillée d'appels à aller veauter France Insoumise et d'apologies des altercapitalistes d'ATTAC et de l'indigeste bouillie petite-bourgeoise qu'a constitué "Nuit Debout".
[33] Cf. Willy HUHN, Trotsky, le Staline manqué
[34] Cf. https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-21-septembre-et-apres-pour-une-riposte-de-tout-le-monde-du-travail-96568.html
[35] Cf. http://paris-luttes.info/il-faut-stopper-macron-8889
[36] Cf. http://paris-luttes.info/vers-une-greve-generale-public-8794
[37] Cf. https://paris-luttes.info/2016-n-aura-pas-lieu-8870
[38] Auquel est affilié notamment le très réactionnaire syndicat Alliance Police nationale.
[39] Cf. http://www.lci.fr/societe/bhv-ouvert-le-dimanche-comment-les-syndicats-ont-fini-par-ceder-contre-lavis-des-salaries-1510071.html
[40] Cf. https://blanqui.kingston.ac.uk/texts/pour-le-drapeau-rouge-26-fevrier-1848/
[41] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=SlmJw6x4o50
[42] Cf. https://gauchedecombat.net/2017/09/21/radio-insoumise-mon-cul-nopasaran-antifa-fi-upr/
[43] Cf. https://lundi.am/12-septembre-Marcel-Campion-roi-des-forains-appelle-a-bloquer-le-pays
[44] Étant évidemment entendu que, de notre point de vue, la seule et unique victoire, c'est le communisme.
[45] Au sens large du terme, encore une fois : nous y incluons bien sûr les militants dans les partis se réclamant du léninisme et de ses diverses scories : stalinisme (PCF, FI), trotskysme (LO, NPA, POI, POID), etc.
[46] Cf. http://www.leparisien.fr/politique/reformes-economiques-melenchon-s-avoue-pour-l-instant-battu-par-macron-29-10-2017-7361211.php
http://garap.org/communiques/communique65.php